Les marchés autour du monde Chine : les foulards rouge et blanc du marché de Xiding Chine : les liseuses du marché de Jinghong Pays-Bas : les fromages du marché de Alkmaar Liban : les robes de Tripoli Mexique : les tissages de Oaxaca Syrie : le savon d’Alep Côte d’Ivoire : les potions magiques d’Abidjan ! Mauritanie : les jardins d’Atâr Mauritanie : les dromadaires de Nouakchott Niger : les chèvres d’Ayorou Pérou : les sourires de Chiclayo Pérou : les guérisseurs de Chiclayo Angleterre : les spécialités de « The Burough Market » Inde : le fourre-tout de Delhi Italie : les parasols du Campo dei Fiori Retour @ Océan Pacifique Océan Indien Amérique du Nord Amérique du Sud Europe Asie Océanie CHINE Pékin Province\de Yunnan CHINE Pékin Province\de Yunnan PAYS-BAS Amsterdam Alkmaar LIBAN Beyrouth Tripoli MEXIQUE Mexico Oaxaca SYRIE Damas Alep CÔTE D’IVOIRE Yamoussoukro Abidjan MAURITANIE Nouakchott Atâr MAURITANIE Nouakchott Atâr NIGER Niamey Ayorou PÉROU Lima Chiclayo PÉROU Lima Chiclayo Royaume-Uni Londres INDE Delhi ITALIE Rome On se retrouve, le mois prochain, pour un très curieux tour du monde des animaux. Au plaisir, les amis ! Maraîcher(ère) Personne qui cultive des légumes. Musulman Personne qui croit en la religion islamique. Pour les musulmans, Mahomet est l’envoyé d’Allah (Dieu). Le marché de Xiding est une affaire de femmes. Au lever du jour, elles viennent des fermes environnantes pour vendre leurs légumes. On les appelle aussi les Ainis. Elles sont reconnaissables à leurs foulards rouges et blancs. Une petite pause ne fait jamais de mal ! Les maraîchères du marché de Jinghong s’installent au mieux sur leurs marchandises pour lire le journal. Certaines font même une petite sieste. Je suis sûr qu’elles font des jeux ! En route pour les Pays-Bas ! Direction Alkmaar. Une ville qui va rendre fou Ratonic, car c’est le royaume du fromage. Dès l’aube, tous les vendredis du mois d’avril à la mi-septembre, des tonnes « d’or néerlandais » sont apportées sur le marché pour y être pesées, goûtées et vendues. Un travail de spécialiste ! Ouais, Marco… J’ai du boulot, il me reste encore une toute petite tonne à goûter. Un vrai labyrinthe pour les touristes ! Pourtant, le souk de Tripoli obéit, lui aussi, à des règles très précises. Les boutiques y sont organisées par rue et selon les métiers. Le souk des tailleurs date de la première moitié du XIVe siècle. On y vend de somptueuses « abbayas », des robes musulmanes, et des tissus de toutes les couleurs. Mais où est passé Ratonic, j’étais juste derrière lui ? Magique ! On vient de traverser l’océan Atlantique pour atterrir dans la petite ville tranquille de Oaxaca. Bienvenue au « mercado de abastos », le « marché », où les populations indiennes viennent vendre leur artisanat fait de tissages colorés. Moins tranquille, avec ses huit kilomètres de rues et de ruelles, le souk d’Alep est un des plus grands souks couverts du monde. Les épiciers se regroupent dans le souk Al Attarine qui offre un joli cocktail de couleurs et d’odeurs. C’est un des ancêtres du savon de Marseille : le savon d’Alep. Regarde ce mur, il est composé de centaines de briques de savon aux parfums différents ! Ouais… j’ai essayé leur savon carré. Le seul souci, c’est qu’il ne mousse pas beaucoup. Ici, à Abidjan, on vend de mystérieuses plantes, des racines en tout genre et des montagnes de fagots qui serviront de bois à brûler. On y trouve, sûrement, de quoi fabriquer des potions magiques, ou d’étranges remèdes… Euh… Madame, s’il vous plaît ! Auriez-vous une potion contre la maladie du fromage ? À Atâr, les paysannes n’hésitent pas à parcourir des dizaines de kilomètres à pied pour vendre leur modeste, mais néanmoins délicieuse, production du jardin sur le marché. Quèsaco ? Ce sont des briques de dattes ! Ainsi comprimées dans des sacs en peau de chèvre, elles sont particulièrement nourrissantes et peuvent se conserver pendant un an. Nous sommes toujours en Mauritanie, mais les carottes et les dattes se sont transformées en dromadaires ! Eh oui, sur le marché de Nouakchott, les habitants des steppes et des déserts alentour viennent vendre leurs dromadaires. Le dromadaire est un symbole de richesse et un ami indispensable dans le désert. Il en existe deux sortes : le dromadaire de bât, le djemel, plus lourd et plus lent, et le dromadaire de selle, plus rapide et plus tonique. Tonique, un dromadaire ! Tu rigoles, j’espère ? Encore une histoire d’animaux ! Mais, ici, les marchands traversent le fleuve Niger pour venir vendre leurs animaux sur le marché d’Ayorou. Cette ancienne cité s’étend sur une île du fleuve, à la frontière du Mali et du Niger. Les marchands viennent parfois de très loin avec des troupeaux entiers guidés, le plus souvent, par des Touaregs, des nomades qui vivent dans le désert. Il paraît aussi qu’on peut trouver sur ce marché des hippopotames et des oiseaux. C’est pas une blague ! En route pour le Pérou, sur le marché de la petite ville de Chiclayo. Outre les fruits et les légumes appétissants de ses étals, ce marché est réputé pour les doux sourires de ses maraîchères. Les habitants surnomment même leur ville « capitale de l’amitié ». Toujours à Chiclayo, mais plutôt du côté du marché des sorciers… Dans leurs boutiques, du « mercados de Brujos », les maîtres guérisseurs vendent des potions, des herbes médicinales, ou des instruments mystérieux utiles lors des cérémonies de sorcellerie. Je veux bien une potion contre les trous dans le gruyère ! À Londres, « The Burough market » est niché sous un pont de chemin de fer. Les étals de ce gigantesque marché regorgent de produits régionaux et de spécialités étrangères. Comme les pains artisanaux, le cheddar, un fromage anglais qui plairait beaucoup à Ratonic ou le buffle et la truite ! C’est un vrai régal pour les yeux et les papilles. Heu… Sans vouloir vous déplaire, cher Marco, j’aime pas trop les fromages qui sentent fort, mais j’peux tenter l’expérience. Au point où j’en suis ! À Delhi, le marché s’installe dans les moindres recoins de la ville. On y vend de tout : des sacs, de la nourriture, des vêtements, de la quincaillerie… Et comme dans tous les marchés asiatiques, on y mange, on y fait la lessive et on y vient pour bavarder avec ses amis. C’est un vrai lieu de rencontre et de vie. Dernière visite : Rome ! Tous les matins, le Campo dei Fiori, une grande place romaine, est envahi d’une multitude de parasols. Sous ces tentures colorées, clients et vendeurs s’interpellent et échangent de joyeux propos de part et d’autres des étals, où se bousculent, pains, viandes, poissons, fruits et légumes. On se retrouve, le mois prochain, pour un très curieux tour du monde des animaux. Au plaisir, les amis ! 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